Une p’tite note de Virginie, qui revient sur le blog avec une plume aiguisée pour parler du dernier roman de Foenkinos, Je vais mieux. Merci à elle pour cette nouvelle contribution !
Je suis du genre fidèle à certains auteurs et il y a
quelques années j’ai découvert La
Délicatesse de David Foenkinos que j’ai beaucoup aimé par sa
simplicité, ses digressions.
Du coup, lorsque à travers certains médias j’ai découvert que
Foenkinos venait de publier son dernier livre Je vais mieux, je me suis précipitée dans une libraire... Calée
dans un café, j’ai commencé ce nouveau roman, le début paraissait sympa et un
peu drôle. Quelques semaines plus tard, le voici terminé et c’est le drame !!!
Comment dire... L’histoire de Je vais mieux est assez banale en soi, un homme qui se
découvre une douleur intense au bas du dos et qui part à la recherche de l’origine
de sa douleur. Il passe par la médecine, une séance chez un ostéopathe, une
séance de magnétisme, une séance chez le psy et parallèlement à cela toute sa
vie va être remise en question tant sur le plan familial, personnel que
professionnel. Rien de transcendant dans la thématique, néanmoins connaissant
le style d’écriture de David Foenkinos à travers La délicatesse, je m’attendais à quelque chose de vivant, drôle...
Que nenni !!! Je me suis ennuyée, c’était d’un plat, et long.
Oui, il y a bien un ou deux passages qui m’ont fait sourire,
par exemple lorsqu’il décide de retourner chez sa future ex-femme pour marquer
leur rupture comme il se doit car il avait trouvé qu’ils s’étaient quittés sans
heurts et qu’il pensait que pour passer à autre chose la séparation devait être
effective : « En fait, il manquait à notre histoire une fin (...) Je
me suis alors avancé vers Élise et je lui ai donné une grande baffe. “Mais, ça
ne va pas ! Tu es fou !?” Elle est restée hypnotisée, la main sur sa
joue. J’avais tapé fort. Peut-être que j’étais allé trop loin ? (...) Nous
sommes restés ainsi un long moment, entourés par le désastre, avec la force de
pouvoir vivre maintenant l’un sans l’autre. Notre histoire était finie. »
Mais Je vais
mieux est composé de 330 pages et deux passages faisant sourire c’est
léger quand même ! Bon, je me suis posé la question de savoir si ce n’était
pas mon humeur du moment qui m’avait fait avoir un regard un peu déçu sur
ce livre... Je ne sais pas, donc je vous laisse vous faire votre opinion...