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DIY : mon carnet de notes en reliure japonaise

Aujourd’hui, travaux pratiques pour changer ! Parce qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même et parce que c’est plus beau, moins cher et écolo, j’ai fabriqué mon carnet de p’tites notes. Tout a commencé avec l’atelier de reliure japonaise proposé par L’atelier du tilde au festival CoLibris, puis je suis allée au salon de la micro-édition et du multiple à La Friche et j’y ai vu des carnets reliés à la japonaise réalisés avec tout un tas de papiers récupérés. Enfin, Valentine-spécialiste-de-l’art-du-papier m’a mis entre les mains un livre magnifique sur le sujet. Bref ! Tout ceci a attisé mon envie de do it myself mon carnet de notes.

Comment faire une reliure japonaise ?
La reliure japonaise : facile et solide


Comment agencer les feuilles d'une reliure japonaise
Les feuilles (perforées) approximativement de la même longueur, dans le carton de la couverture.


Matériel utilisé pour une relire japonaise
Des feuilles A4 de magazines découpées en 4 pour faire les pages


Pliures de la couverture d'une reliure japonaise
Au centre de la couverture, les pliures de la tranche


réaliser une reliure home made
Le tout scotché (il faut voir le résultat final)


Exemple de couture de reliure japonaise
La petite ficelle de lin passée deux fois (car les trous étaient grands)


Technique de couture de la reliure japonaise
Quand on commence à coudre, on laisse un bout de ficelle pendre pour faire un nœud à la fin


Page de garde d'un carnet réalisé en reliure japonaise
La page de garde




Carnet de notes en relire japonaise fini !

Mes conseils pour réaliser une reliure japonaise 

Conseil n° 1 : Je reprendrai à mon compte la célèbre devise du créateur de Facebook, pour qui « done is better than perfect » (« ce qui est fait est préférable à ce qui est parfait »). Je vous explique. Ayant offert ce fameux carnet fabriqué à CoLibris, je n’avais plus de modèle. J’ai donc cherché sur internet un tutoriel de reliure japonaise. J’en ai bien trouvé un, mais j’ai sauté plein d’étapes parce que je n’avais ni le matériel ni le savoir-faire requis pour faire pareil. En plus, je voulais le faire en une seule fois, en trouvant les solutions au fur et à mesure, sans le poser dans un coin en me disant que je le finirais plus tard. Du coup je vous présente une fabrication à la one again, dirons-nous : c’est moins propre que sur le modèle, mais au final c’est pas si mal !

Conseil n° 2 : Si les feuilles de papier dépassent parce qu’elles ne sont pas toutes de la même longueur, c’est pas grave. En fait, l’aiguille trouve toujours son chemin. Vous comprendrez une fois lancé.

Conseil n° 3 : Penser autant décoratif que fonctionnel : ajouter des pages sur lesquelles on ne peut pas écrire au milieu du carnet, c’est joli et ça peut vous inspirer. De même, mélanger les papiers de différentes textures, c’est agréable au toucher et beau visuellement. À la one again tout est permis !

Conseil n° 5 : Pour la couture, mieux vaut regarder une vidéo parce la reliure japonaise, c’est vraiment pas compliqué, mais il faut juste voir faire quelqu’un. (On trouve beaucoup de vidéos. Sur la chaîne YouTube DoItYourQUOI ?, on trouve cette vidéo sur la reliure japonaise, qui est très bien faite.)

Conseil n° 6 : En ce qui concerne le matériel, faire les marques de pliure avec un plioir (ou tout objet faisant office) permet de donner sa forme à la tranche de la couverture. Autre objet important, la pince perforeuse pour faire des (petits) trous nets. En revanche, le poinçon ne m’a que peu servi. Pour la couverture, j’ai utilisé un Canson de 160 GR que j’ai renforcé en le recouvrant d’une feuille extraite d’un magazine avec un papier un peu joli et épais (environ 120 GR), collé et scotché dessus. Enfin, un cutter et une règle pour couper droit, à défaut de couper de la même longueur les papiers. Pour l’intérieur, j’ai utilisé les feuilles blanches que j’utilise pour l’imprimante et des pages de magazines.

Conseil n° 7 : (transmis par Julia de L’atelier du tilde) la reliure japonaise permet de relier des volumes importants de feuilles (indépendantes c’est le principe, mais pincées par la couture). Du coup, il faut juste adapter la largeur de la tranche à l’épaisseur des feuilles.

Et voilà le travail ! À vous maintenant... Yes you can do it yourself !